JOUR 1

Fils électriques dans les rues de Bucarest.

Je vous ecris depuis mon lit... à Bucarest. Nous sommes hebergées chez Octav' (21 ans) et Adina (22 ans). Grand luxe, nous avons une chambre avec terrasse, au dernier etage d'une maisonnette.

Adina nous a rejoint dans un café (Mon amour) tout proche de la piata romana. Après un repas pris sur la terrasse, direction un bar en plein air, à peine couvert de paillottes, pour déguster une bière (Ursus), avec un de leurs amis qui a du nous quitter pour aller bosser. C'est le quartier des étudiants. "Les bars ne ferment que quand il n'y a plus personne."

Nous avons très vite abordé le sujet des Roms, les Gitans comme ils les appellent ici. Octav' ne mache pas ses mots. " Ils ne font rien. Ils ne travaillent pas. Ils nous volent." Adina poursuit : "C'est pour ca qu'on a des problèmes avec eux."

Elle nous explique qu'à l'université, son professeur lui disait de les "accepter", d'admettre qu'ils ont une autre culture. Mais pas question de parler d'intégration. "On ne veut pas, et ils ne veulent pas s'intégrer." L'un comme l'autre de nos hôtes regrettent que les Roms n'aillent pas a l'école, alors qu'elle est gratuite est obligatoire.


Demain, nous tenterons d'aller voir un quartier typiquement rom de Bucarest. Et nous sommes invitées a rester dormir une nuit de plus. Demain, la troisième colloque rentre et fête son anniversaire... Why not ?!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire